Ecrit des livres pour jeune filles et pour enfants sous le pseudonyme de Jacqueline Laharpe, et des livres pour enfants sous celui de Daniel Dorilac.
Rédacteur en chef de "L'Intransigeant".
Sa mère décède lorsqu'il a 10 ans et il est ensuite élevé par sa grand-mère Marie Henriette Sinner, née Binding, qui l'accompagnera dans la vie jusqu'en 1940. Il aurait, après le décès de sa mère, passé plusieurs mois dans le Jura dans la famille Peugeot.
Trop jeune pour être appelé durant la première guerre mondiale, il s'engage volontaire le 28 Août 1918 avant d'être réformé temporairement le 2 Janvier puis définitivement le 26 Nov 1919. En 1920 il est déclaré étudiant. Il travaille ensuite comme journaliste à l'Intransigeant avec une responsabilité sur la mise en page du journal. Il est protégé par Francis de Croisset, l'oncle de sa femme, très ami avec Léon Bailby, Directeur de l'Intransigeant. Léon Bailby quitte son poste pour raison de santé en 1937, l'année même du décès de Francis de Croisset. Roger quitte l'Intransigeant à son tour et travaille pour la "Société des messageries de Presse" jusqu'en 1940. Il est mobilisé le 1er avril1940 et démobilisé en Août. Il entre au journal Le Pays. Après guerre, n'ayant pas participé aux actions de la résistance, il se maintient difficilement face aux nouveaux dirigeants, souvent d'anciens résistants. Il ne retrouvera jamais une réelle situation. C'est la fin amorcée avant guerre d'une époque riche, mondaine et aisée où, il faut le reconnaître, il vit au-dessus de ses moyens: voiture (il voyage en France et à l'étranger), personnel de maison, réceptions ... C'est le début d'une descente aux enfers qui se terminera mal.
Il habite à Paris à plusieurs adresses successives dans le 17e arrondissement et en 1937, avec l'aide de sa grand mère Sinner il achète une maison à Fresnes qu'il conservera jusqu'en 1952. A cette date, après de vaines tentatives pour rétablir sa situation matérielle (il aurait un moment pensé s'expatrier pour Madagascar, il pourrait aussi avoir investi quelque argent qui lui restait dans de mauvaises affaires - presse, politique...) il revend sa maison déjà hypothéquée et achète un commerce de librairie au 24 de la rue de Poitou dans le 3e arrondissement de Paris. Ce commerce ne rapporte guère et, accablé financièrement (Jacqueline, son épouse, dira aussi qu'il avait des soucis de santé - était-ce pour défendre sa mémoire ? Roger se donne la mort le 23 Février 1961, probablement par noyade dans la Seine. Son corps ne sera jamais retrouvé.
226Disparaît de Paris le 21 février 1961. Déclaré absent par le Tribunal de Grande Instance de Paris.