NomHenri Auguste Perret-Gentil 348,1155, 5782
Naissance1797-10-31, Neuchâtel
Décès1865-04-11, Neuchâtel
ProfessionPasteur
Conjoint(e)s
Naissance1809-01-21, Neuchâtel
Décès1835-12-01, Neuchâtel
Mariage1832-08-04, Fontaines (NE)
Notes pour Henri Auguste Perret-Gentil
Professeur de théologie. Auteur d'une version de l'AncienTestament (1866).
Impliqué dans l'insurrection royaliste de 1856.
Henri Auguste Perret-Gentil, théologien et traducteur de la Bible, né à Neuchâtel (Suisse) le 31 octobre 1797, mort en 1865. De bonne heure orphelin, sans fortune, il s’appliqua avec une grande ardeur aux Études classiques que des parents bienveillants lui firent faire. A dix-huit ans, ecclésiastique et se vit contraindre, pour vivre, de donner des leçons, Il employait tout 1e temps que lui laissaient ces occupations å continuer ses études, aussi parvint-il å connaître rapidement Ia langue allemande. Désireux d'étudier la Bible dans le texte hébreu, il entreprit l’étude de cette langue, afin de pouvoir comparer les textes originaux avec les traductions,
Quoique Perret-Gentil fût bien supérieur tous ses condisciples pour l’esprit et pour 1e savoir, il ne reçut Ia consécration au ministre qu'en 1830. Des opinions quelque peu hétérodoxes furent cause du refus continuel de la compagnie des pasteurs. Après avoir débuté dans la carrière ecclésiastique par deux suffragances, il fut choisi en 1833, pour occuper une des deux chaires de théologie que la compagnie des pasteurs venait de créer. L'exégèse et la critique sacrée étaient les deux branches de la théologie qu'l devait enseigner ; C'est dans la préparation de ces cours que, mécontent de la manière dont la traduction d'Osterwald rendait les textes grecs, il traduisit les hagiographes et les prophètes, d'abord exclusivement pour ses élèves. Il ne publia ses traductions que plus tard sur les instances de ses amis. Il poursuivait ses travaux et traduisait 1e reste de la Bible, lorsque arriva 1a révolution de 1848. Perret se montra hostile aux réformes faites å cette époque et regretta la séparation de Neuchâtel de la Prusse ; il refusa, en 1850, le serment constitutionnel. En 1856, il se retira tout I fait des affaires et concentra toutes ses pensées sur sa traduction des livres saints. En 1860 parut le Pentateuque. En 1863, il s'occupait de la traduction du Nouveau Testament lorsqu'une grave maladie intestinale, qui le minait depuis longtemps et avait déjà souvent interrompu son travail, l’obligea å le quitter tout å fait et l’emporta le 11 avril 1863. Sa traduction de Ia Bible reste souvent remarquable et redonne å certains passages du texte son vrai sens.
Sources : Larousse, Grand dictionnaire universel du XIXe siècle.