Jardinière et peintre aquarelliste à Neuchâtel. Elle a notamment exposé ses œuvres à l'école Migros de Neuchâtel en 1998. En 1989, elle illustre un livre de Philippe Moser : "Noël, un ciel tout neuf".
57Son frère Amiod était le tuteur de Jacqueline.
Peinture — Les images d’un dépassement
Atteinte dans sa santé, Jacqueline de Dardel peint, pour dépasser son handicap. Une belle preuve d'optimisme et d'amour de la vie, une vie qu'elle entend gérer de la manière la plus autonome possible.
C'est une artiste de Neuchâtel, Claire Pagni, qui a encouragé Jacqueline de Dardel à prendre ses pinceaux, lors d'une hospitalisation il y a plus d'un quart de siècle. Il n'en fallut pas plus à cette femme persévérante, horticultrice de formation et douée pour le dessin, pour se lancer courageusement dans de nouvelles créations picturales.
Employée au Centre ASI à La Chaux-de-Fonds, Jacqueline de Dardel a d' abord peint des jouets en bois. Puis elle a consacré tous les moments libres que lui laissait son activité en atelier protégé à la peinture et au dessin, tous deux susceptibles d'expression et d'épanouissement.
Jacqueline de Dardel peint en se fiant à sa mémoire visuelle, à ses sentiments. La nature a sa préférence. Après des cours d'aquarelle, elle s'est d'ailleurs mise à réaliser des paysages, des fleurs, voire des animaux, à l'extérieur. Plus tard, pour assouvir son goût de la peinture sans cesse fortifié, elle a encore suivi des cours, entre autres à l'École d'art de La Chaux-de-Fonds ou auprès de Carol Gertsch, artiste du vallon de Saint-Imier installé en France. Actuellement, les tableaux — aquarelles , acryliques, huiles — de Jacqueline de Dardel sont visibles à Neuchâtel, après plusieurs expositions dans sa ville.
SOG
L’Impartial, La Chaux-de-Fonds, 29 janvier 1998, p.19